Il y a des aspects de notre personnalité qui nous plaisent et d’autres avec lesquels nous nous sentons moins confortables. Il est tentant de se concentrer uniquement sur nos qualités et d’en venir à oublier les facettes moins agréables. Toutefois, en voulant devenir une personne parfaite, nous nous devenons une personne incomplète. Nous perdons ainsi la connexion avec nous-même et par le fait même, avec les autres. Nous vivons dans un monde où on cherche à tout automatiser et arriver le plus rapidement possible à un résultat. Il en ressort une impression de perdre notre humanité et une perte de confiance en qui nous sommes. Carl R. Rogers a dit: “Ce curieux paradoxe qui fait que c’est au moment où je m’accepte tel que je suis que je deviens capable de changer. … nous ne saurions changer ni nous écarter de ce que nous sommes tant que nous n’acceptons pas profondément ce que nous sommes. C’est alors que le changement se produit, presque à notre insu.” Dernièrement, j’ai ressenti le besoin de renouer avec ce grand humaniste qui m’avait inspiré au début de mes études universitaires. J’avais envie de prendre du recul et accepter de me remettre en question afin d’avoir une meilleure vision de moi-même et de ce que je veux (Texte de Mathieu Guénette des Ambitieux).